
Le Sporting de Charleroi et OHL se sont quittés sur un partage ce samedi, à l’occasion de la première journée de D1A. Mais la rencontre a été entachée de plusieurs décisions arbitrales qui ont fait polémique…

Le Sporting Charleroi a entamé sa saison avec un partage à domicile face à Oud-Heverlee Leuven (1-1) dans le cadre de la première journée de Jupiler Pro League samedi soir. Au classement, les Zèbres et OHL rejoignent Eupen et Westerlo, derrière l’Union Saint-Gilloise (3 points), alors que cinq matchs doivent encore être joués.
Dans un stade vide à cause du huis clos imposé à la suite d’incidents survenus la saison passée, les Carolos ont eu besoin de dix minutes et d’un but de Dabbagh pour ouvrir le score à domicile (10e).Cependant, l’exclusion de Stulic, le premier carton rouge de la saison en Jupiler Pro League, quelques minutes plus tard s’est avéré être un coup dur pour le Sporting qui semblait pourtant bien dans son match (16e).
Malgré leur supériorité numérique, les Louvanistes n’ont pas réussi à se montrer vraiment dangereux malgré un pourcentage de possession de balle en leur faveur. De quoi permettre à Charleroi de rentrer aux vestiaires avec l’avantage au score.
En deuxième période, OHL, dans la même situation, n’est pas parvenu à trouver la faille jusqu’à dix minutes du terme. Après intervention du VAR, les Louvanistes ont obtenu un penalty, converti par Opoku (83e), et ont ainsi totalement relancé la rencontre. Toutefois, si l’on se penche sur les différents ralentis disponibles, on se rend vite compte que cette décision arbitrale est (une nouvelle fois, diront certains après l’exclusion de Stulic) particulièrement sévère pour les Carolos. Le jeune Boukamir ne touche certes pas le ballon, mais il ne semble pas non plus toucher l’attaquant louvaniste, qui était déjà en train de tomber lorsque ce contact est arrivé.
Quoi qu’il en soit, les nombreuses protestations du staff carolo après la rencontre ne changeront pas l’issue de ce dernier. Les deux camps se sont donc quittés dos à dos, avec un goût de trop peu pour les Louvanistes, et un sentiment d’injustice pour les Carolos.